Hommage à ceux qui nous rendirent la Liberté

Publié le par Souvenir Français

Aujourd’hui c’est le 08 Mai. Une date qui failli disparaître de nos manuels d’histoires. Par la volonté présidentielle de Valérie Giscard d’Estaing. Le but étant de tendre la main au peuple allemand et de bâtir une Europe nouvelle. Certes, le but était louable mais était-ce raisonnable ?

Fallait-il supprimer une date commémorant la fin d’un conflit aussi meurtrier !

Fallait-il nier aux anciens combattants, aux résistants de la première heure une date résumant les combats pour la liberté ?

François Mitterrand réinstitua cette date, cette commémoration ! Et il a bien fait. Cela ne nous empêche pas de tendre la main à ces allemands aussi désireux que nous de vivre en paix.

Cela n’empêchera pas une majorité d’allemands, aux delà de cette frontière devenue invisible désormais, de nous offrir des témoignages de leur sympathie, de leur regret de ces combats qui ont été des combats fratricide finalement. Des guerres qui, comme le prévoyait Victor Hugo, étaient des « guerres civiles » ! Des guerres de la bêtise vengeresse, de la cruauté et de l’horreur la plus absolue.

Mais une fois que l’on a dit cela, faut-il oublier ?

Ce n’est pas le peuple allemand d’aujourd’hui qui est, en filigrane, derrière ces commémorations mais bien les régimes d’hier ! C’est de cela qu’il faut se souvenir !

Se souvenir qu’en face de l’agressivité il ne faut pas se coucher !

Qu’en face de l’ignoble, il ne faut pas négocier !

Qu’en face d’un réarmement il ne faut pas désarmer !

Qu’en face d’une volonté d’hégémonie, quelque soit son origine, politique, militaire ou religieuse, il ne faut pas être un pacifiste !


Se souvenir des mots de Charles Péguy, mort au champ d’honneur, quant il parlait de ces hommes prêt à tout pour ne pas avoir à se lever contre les dictatures:

Tous ces hommes ont les mains blanches, mais, ils n’ont pas de mains »

Ou Albert Einstein qui a dit :

Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.

Se souvenir d’un jeune général en 1940 Charles de Gaulle qui a dit plus tard dans ses mémoires :

Une porte a livré passage à tous les malheurs qui frappèrent la France à travers son histoire ; C’est la porte où avaient fui les enseignements du passé !


C’est pourquoi l’histoire de notre pays, l’histoire de la France doit être enseigné à tous les jeunes. Une histoire trop souvent négligé quand elle ne fût pas tout simplement dénigrée.
Un enseignement de l’Histoire à contrario de celle de la mode actuelle : celle de l’instant et de la  repentance permanente. Bref, un enseignement sans masque afin que ces jeunes (les moins jeunes aussi) sachent combien il fallu de morts et de sacrifices pour qu’eux-mêmes puissent vivre libres sur cette terre de France.


En ce jour, souvenons-nous des poilus de 1914/18 et des combattants de 1939/40 ! Des résistants de la première heure et même, de ceux qui  vinrent plus tard.

Souvenons-nous des combattants venus du désert, ces combattants des colonies.

Souvenons de ces français de tous les horizons de l’Empire français morts sur les plages d’Italie et de France. Se souvenir non pas dans un esprit de revanche mais dans un esprit de construction et de remerciement.

Gérard Brazon

Publié dans Le souvenir Francais

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